Historique

HISTORIQUE

Sur Photoshop, depuis la version CC 20.0, on peut revenir une étape en arrière avec Ctrl Z, auparavant, il fallait faire CTRL+ALT+Z. Pour gérer le nombre de retour possible, il faut aller dans préférence, performance et augmenter ou réduire l’état d’historique, à cet endroit. Notez toutefois que la mémoire vive peut être impactée en cas d’un trop grand nombre d’étapes. Enfin, quoiqu’il en soit, on peut revenir de plusieurs dizaines d’étapes en arrière, CTRL+MAJ (shift) +Z, va lui nous permettre de retourner vers l’avant si besoin. Le CTRL+Z est le raccourci indispensable pour être efficace avec le logiciel, mais il ne faut pas en abuser. Là, où on gagne du temps à utiliser CTRL+Z plutôt qu’aller dans le menu édition, annuler, on va en perdre à faire 30 fois ce même raccourci clavier, sans savoir à quel moment exactement s’arrêter. Pour ce genre de retour sur notre travail, on préférera le panneau historique.

Présentation

Normalement, le panneau historique est présent par défaut sur l’espace de travail. Il s’agit de cette icône, ici. S’il n’est pas ouvert, il suffit d’aller le chercher dans fenêtre, historique. On pourrait comparer ce panneau à une frise chronologique. Si j’effectue des modifications sur mon document, on voit bien ces modifications apparaître dans le panneau. Si maintenant j’utilise CTRL+Z, on voit bien que je reviens à l’étape précédente et qu’avec CTRL+MAJ (shift) +Z, je rétablie l’état suivant. L’avantage de ce panneau, est, que l’on voit quel type de changement a été appliqué, on peut donc facilement revenir 20 étapes en arrière, chercher une modification en particulier et y revenir en cliquant sur la ligne concernée. Bien sûr, si on effectue une nouvelle modification à ce moment, on ne pourra pas rétablir les étapes plus avancées, pas plus qu’avec CTRL+MAJ (shift) +Z d’ailleurs. On a réécrit l’histoire en quelque sorte.

Les options

Cependant, en allant dans les options de panneau, et en cliquant sur les options d’historique, on peut cocher la case accepter un historique non linéaire. Avec ce mode, lorsque l’on va faire une modification sur un état antérieur, les étapes au-dessus vont rester enregistrées, la dernière modification se mettant au-dessus de ces dernières. Ce mode pourrait sembler idéal puisqu’il garde en mémoire toutes les étapes, mais la chronologie de notre document est illisible. Je préfère personnellement m’en tenir à l’historique classique. Les retours en arrières peuvent nous faire perdre nos étapes avancées, et de même, si l’on dépasse le nombre d’états d’historique, on n’aura plus accès à certaines étapes. La fonction instantanée d’historique, que l’on trouve soit dans le menu ici, soit avec ce pictogramme ici, remédie en partie à ce problème, on va pouvoir sauvegarder autant d’instantanées que l’on veut et garder certaines étapes clés de notre travail. Ce sont là des instantanées, on ne pourra donc pas retrouver l’historique qui les accompagne. On n’en a pas parlé mais on peut, bien sûr, supprimer un, plusieurs, ou tous les états de l’historique. Soit en cliquant droit sur une ligne du panneau, soit dans le menu contextuel. Dans ce menu on voit d’ailleurs, que je peux créer un nouveau document depuis l’état d’historique choisi, on retrouve cette fonction avec ce pictogramme en bas du panneau. Pour continuer sur les options d’historique, on trouve, en plus d’autres paramètres concernant les instantanées, l’option «rendre les modifications de visibilité des calques non permanentes», cette case cochée va permettre d’enregistrer la visibilité d’un calque en tant qu’état, si on la décoche et que l’on masque un calque par exemple, cette action ne sera pas listée dans notre historique.

L’outil forme d’historique

Reste une partie du panneau dont nous n’avons pas parlé. Lorsque l’on clique sur une de ces cases à gauche, un pictogramme apparait. Ce pictogramme est celui de l’outil de forme d’historique. Une fois l’état d’historique choisi, je peux sélectionner cet outil, avec Y pour le raccourci et peindre avec, ce qui apparaîtra sont les pixels de l’étape pointée ici. L’outil fonctionne comme tous les outils brosses, on peut donc réduire sa dureté, voire lui attribuer une autre forme de pointe. Grâce à cet outil, je vais pouvoir récupérer des morceaux d’états précédents sans revenir sur l’intégralité de mon travail.

L’outil forme d’historique artistique

Il existe une déclinaison de cet outil, l’outil forme d’historique artistique, qui se trouve ici dans la barre d’outils. Comme pour l’outil forme d’historique standard, il faut pointer une étape en particulier. Cette fois l’outil va peindre avec un mélange des pixels de l’état pointé sur l’historique. Associé à l’outil d’historique classique, il peut permettre des créations au rendu intéressant même si le côté aléatoire le rend difficile à amadouer.

L’historique offre beaucoup de possibilité et s’il s’avère pouvoir être un outil de retouche et de modification non négligeable, il est surtout intéressant pour sa fonction principal d’enregistrement de nos étapes de travail. Pouvoir revenir en arrière à une étape précise, va rendre notre travail bien plus confortable.